CANCER DU SEIN ET QUALITÉ DE L'AIR

Le projet XENAIR du centre de recherche Léon-Bérard à Lyon prouve l’existence d’un risque accru pour les femmes exposées durablement à la pollution de l’air.

9% des cas pourraient être évités chaque année en France et 2,5 milliards d'euros économisés si les seuils d'exposition au dioxyde d'azote recommandés par l'OMS étaient respectés et que la qualité de l’air était améliorée drastiquement. 

L'étude XENAIR met en évidence une augmentation du risque de cancer en cas d'exposition au dioxyde d'azote (NO2), un polluant urbain issu principalement du trafic automobile, ainsi qu'au benzopyrène et aux polychlorobiphényles (PCB). 

 

L’étude XENAIR met en cause 5 polluants de l’air dans la survenue de cancer du sein

Les facteurs environnementaux, particulièrement ceux à effet perturbateur endocrinien, peuvent donc être suspectés d’avoir une incidence sur le développement du cancer féminin le plus fréquent dans le monde. Le programme XENAIR a permis d’étudier cette hypothèse en se concentrant sur l’exposition chronique à 8 polluants atmosphériques en particulier.

  • Le dioxyde d’azote (principalement émis par le trafic routier) augmenterait le risque de cancer du sein d’environ 9 %.
  • Rayon particules, les PM10 (issues du chauffage au bois), ajouteraient 8 %,
  • tandis que les PM2.5 résultant de carburants routiers, de chantiers et de l’industrie manufacturière augmenteraient de 13% les risques.
  • Côté fumées, la combustion de goudron de houille qui propage du benzo[a]pyrène (BaP), celle de bois et de végétaux, celle de la cigarette, et celles de pots d’échappement et de viandes grillés augmentent de 15 % les risques.
  • Le cinquième polluant détient la palme de +19 % de risques de cancer : le polychlorobiphényles (PCB153), qui émane de combustions industrielles.

 

Consulter l’étude sur ce lien.